dimanche 29 septembre 2019

Pietro Adami de San Pietro in Campo

 Pietro Vittorio ADAMI, fils de Domenico ADAMI et de Maria Anna ACIDI, voit le jour le 15 novembre 1860 à San Pietro in Campo, commune de Barga. Il a pour marraine Maria Domenica MARCUCCI.

Acte de baptême de Pietro ADAMI. Source: Barga Genealogy Research Group.


Le 9 février 1891, à la paroisse Sainte-Cécile de Valleyfield, Pietro, dont les deux parents sont décédés, convole en justes noces avec Caroline PILON, fille de défunt Benjamin PILON et de Philomène DELISLE. Il est bien indiqué dans l'acte que Pietro est originaire de San Pietro in Campo.

Acte de mariage de Pietro ADAMI et Caroline PILON.  Source: Fonds de l'Institut Drouin


En 1901, Pierre Adami a quatre enfants. Le recensement effectué cette année-là indique qu'il est statuaire de profession. Toujours selon ce recensement, il serait arrivé au Canada en 1888. 

 Extrait du recensement du Canada de 1901. Source: Bibliothèque et Archives Canada.


Le recensement de 1921 indique que la famille de Pierre ADAMI habite alors au 213 de la rue Beaudry à Montréal.

Extrait du recensement du Canada de 1921. Source: Bibliothèque et Archives Canada.


Pietro ADAMI a été un des administrateurs de la Société italienne du secours mutuel en 1908 tel que rapporté dans l'édition du 18 février 1908 du journal La Presse.


 



Pietro ADAMI est décédé le 25 novembre 1947 à Montréal.







samedi 28 septembre 2019

Alberto Dini - président de la Société italienne de secours mutuel de Montréal



M. Alberto Dini est élu président de la Société italienne de secours mutuel de Montréal pour la 22e fois en février 1908.

Les conseillers élus sont messieurs Pietro Adami, Angelo Malli, Teodoro Binda et Antonio Galardo. Les porte-bannière sont messieurs Michele Biasi et Pasquale Ciarlo.


À suivre / ...













Source : Journal La Presse du 18 février 1908

jeudi 5 septembre 2019

Lorenzo BONACCORSI

Depuis notre publication en avril 2016, nous avons retracé quelques documents fort intéressants, c'est le moins que l'on puisse dire, au sujet de Lorenzo dit Laurent Bonaccorsi. Ce migrant originaire de Fornaci di Barga en Toscane a un parcours singulier.

Tel que nous l'avions rapporté dans le premier article, Lorenzo quitte la Toscane pour New York en 1856 avec entre autre un cousin, Michele Rigali, pour y devenir statuaire. C'est à Manchester au Vermont que les deux Italiens s'installent. Nous sommes à l'aube de la guerre civile.

Lorenzo poursuivra sa route jusqu'à Saint-Jean-sur-Richelieu au Canada où il ne risque pas de se faire enroler. Il y retrouve un compatriote, Cristino Stefani. Ils deviendront beaux-frères en épousant deux soeurs, Domithilde et Hélène Landry.

Lorenzo tente ensuite sa chance à Montréal. C'est vers 1867 qu'il y déménage. C'est à ce moment que sa vie basculera car il se trouvera mêlé à une affaires d'émission de fausse monnaie. Il sera formellement accusé de ce méfait avec deux complices le 20 avril 1869. Les trois sont emprisonnés à Kingston où ils purgent une peine de deux ans.

Extrait du registre du pénitencier de Kingston, Canada, de 1843 à 1890 (cote RG 13, D-1, 1047), page de gauche







Extrait du registre du pénitencier de Kingston de 1843 à 1890 (cote RG 13, D-1, 1047), page de droite









Le journal la Minerve publie les condamnations du 19 avril dans son édition du 20 avril 1869.


Laurent Bonaccorsi sortira de prison le 1er février 1871, presque au terme de sa peine. Il rentre à Montréal rejoindre épouse et enfants et reprend son métier de statuaire. Cette condamnation affecta-t-elle sa réputation? A-t-elle eu un effet négatif sur ses affaires? C'est peut-être la raison expliquant que Laurent Bonacorsi ira s'installer à Lowell au Massachusetts vers 1880.