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jeudi 23 mars 2017

Qui est Alessio Grieco ?

C'est en lisant les journaux de l'époque que nous en apprenons un peu plus sur la vie de la victime. Ce ne sont quand dans ce cas-ci que des bribes d'informations. La première difficulté réside dans l'établissement de son identité propre. S'appelle-t-il Grieco, Greco ou Greccio? Disons que les journalistes sont peu soucieux de ce «détail». Nous avons tout de même pu établir certains faits intéressants.

Tout d'abord, à l'instar de ses compagnons d'infortune, Alessio Grieco était un Napolitain. Au moment des événements il aurait 45 ans selon l'acte de sépulture inscrit au registre de la paroisse Saint-Ignace de Coteau du Lac. Nous savons aussi qu'il travaillait pour M. Poupare comme ouvrier au chantier du canal de Soulanges.





Grieco avait un frère à Montréal. Ce dernier n'y habitait plus au moment des événements. André Villani, dans sa déposition, précise qu'il est aux États-Unis depuis deux ans.


Par contre, Grieco a un beau-frère du nom de Mario Monetti, qui habite à Montréal. Celui-ci est marié à la soeur de la victime. 

La raison pour laquelle autant de compatriotes viennent témoigner, c'est pour prouver que la victime n'avait pas été impliquée dans une affaire de meurtre dans la région de Rimouski.

Ces extraits d'articles ont été tirés du journal La Patrie entre les 10 et 14 mars 1898, période de la tenue du procès.


Note: Nous n'avons pu obtenir une meilleure qualité d'image, les originaux ayant été numérisés à trop basse résolution.

lundi 13 mars 2017

Drame du Coteau du Lac - enquête préliminaire

Le Courrier du Canada 
édition du 15 décembre 1897

Le 14 décembre s'ouvre l'enquête préliminaire ce cette affaire. Me Poirier qui représente la Défense demande d'entrée de jeu le huis-clos, ce qui sera rejeté par le juge Lafontaine. On imagine bien la salle bondée de curieux venus voir qui étaient les deux hommes soupçonnés de meurtre. De plus, il y avait les représentants de la presse écrite.

Les premiers témoins entendus ont été Dr Wyatt Johnson, médecin autopsiste (sic), Dr Dauth, Dr Deguire et Charles Lacroix, assistant du coroner. Leur témoignage est en tout point semblable à celui rendu au coroner le jour du meurtre.

Plus tard le même jour, Omer Bissonnette maître de poste et témoin de l'altercation tout comme sa fille, Mlle Blanche témoigneront. C'est dans le commerce de M. Bissonnette que le tout a commencé.

Rappelons qu'Alesion Grecio a été tué dans la bagarre et que Pasquale Camparoni a été grièvement blessé. George Ferrari s'en est tiré avec de légères blessures. Alberto Dini, dont nous avons déjà parlé sur ce blogue, a été assermenté comme interprète pour la durée du procès.

Nous verrons dans notre prochain article le traitement qu'a fait Le Courrier de Saint-Hyacinthe de l'enquête préliminaire.