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vendredi 25 mars 2016

Casacalenda

Casacalenda est probablement le village qui a fourni le plus d'immigrants à Montréal. En ajoutant les villages limitrophes, il n'y a plus de doute! Cette commune de la province de Campobasso, région de Molise, compte aujourd'hui environ 2 300 habitants. Elle est situé à 25 km au nord-est de son chef-lieu, la ville de Campobasso.

Les Casacalendesi ont formé une association de secours mutuel dès 1924 à Montréal. Celle-ci existe encore aujourd'hui. Comme quoi cette communauté est encore bien vivante et fière de ses racines.

Côté ressources généalogiques, il est possible de retracer les baptêmes, mariages et sépultures de cette commune de 1809 à 1900 aux archives de l'État et pour les années plus récentes, il faut s'adresser à la mairie (anagrafe). Comme la majorité des migrants provenant de cet endroit sont arrivés avant 1930, il est possible de remonter leur généalogie sans trop de difficultés.

Voici le site web de l'association des Casacalendesi du Québec. http://casacalendamontreal.com/

samedi 23 janvier 2016

D'où viennent les Italiens de Montréal

D'abord, bonne année à tous!

Je déborderai légèrement du XIXe siècle car j'ai relevé les 55 mariages ayant eu lieu à la paroisse Notre-Dame-du-Mont-Carmel à Montréal en 1906, année d'ouverture de cette dernière.

Sur les 110 époux, 36 sont originaires de la province de Campobasso et 22 de Caserta. Donc environ 50% des individus sont originaires de ces deux provinces. 7 femmes se disent natives du Québec contre 2 hommes. Parmi ceux-ci, certains proviennent d'une famille d'origine italienne. Deux femmes dont le patronyme est d'origine italienne sont nées en France, mais aucun homme.

Il a été possible de retrouver l'acte de baptême de 25 des 36 époux provenant du Campobasso puisque les registres d'état civil sont disponibles pour cette province. En tout, nous avons retracé sans très grand effort 36 des 110 naissances, y compris bien sûr celles ayant eu lieu au Québec.

Quant à ceux qu'il reste à trouver, cela dépendra de leur «comune» d'origine. Les mormons ont certains de ces registres dans leur voûte. Pour d'autres, il sera possible d'écrire à la paroisse ou au centre d'archives. Pour une partie d'entre eux, il sera probablement impossible de retracer leur acte de naissance ou de baptême.

dimanche 21 juin 2015

Les vagues migratoires

Les Italiens du Québec et du Canada ne sont pas tous arrivés après la Seconde Guerre mondiale. Il sont partis d'Italie par vagues, leur départ étant relié à des considérations soit politiques, soit économiques. Il est à noter que les tout premiers Italiens venaient du nord de l'Italie, puis ce sont ceux du centre qui ont quitté leur pays et au XXe siècle, ce sont les Italiens du Sud qui ont fait le voyage.

Jusqu'à la fin du 18e siècle, seulement quelques individus d'origine italienne ont laissé une trace dans les archives. Le tout premier groupe, près d'une centaine, à s'installer à Montréal au tournant du 19e siècle provient de Moltrasio, province de Côme. Ils étaient pour la plupart hôteliers comme les Del Vecchio, les Donegani et Rusconi. Puis, ce sont les Toscans, statuaires pour plusieurs, qui orneront nos églises. Les Carli, Petrucci, Da Prato et autre Rigali s'installent un peu partout au Québec et contribuent à l'enrichissement de notre patrimoine. Au tournant du 20e siècle, les migrants proviennent de diverses provinces dont le Campobasso, comme les Sauro.

Même si les dernières générations arrivées après la seconde guerre se sont plutôt intégrées à la communauté anglophone, ce n'est pas le cas des autres arrivées plus tôt au Québec. Il n'est donc pas rare dans la région métropolitaine de retrouver un italien parmi ses ancêtres, même si on est de descendance canadienne-française.

Faites-nous connaître votre branche italienne et nous la partagerons, avec votre consentement, sur ce blogue.