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mercredi 22 avril 2020

Corriere del Canada vers 1900


Ce numéro du Corriere del Canada fait partie de la collection numérique de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). Alberto DINI, dont nous avons déjà parlé, y fait la promotion de sa "banque".
  • Éditeur : Montreal :Corriere del Canada Newspaper Company,[ca 1900]-
  • Contenu spécifique : samedi 20 janvier 1900
  • ISSN : 1186-4184





dimanche 29 octobre 2017

Musée de l'immigration suggéré par GenSpotters

Je vous invite à lire le plus récent texte de GenSpotters sur le Musée canadien de l'immigration du Quai 21 à Halifax. Ce port était l'une des grandes portes d'entrée au Canada et en Amérique du Nord. 

Beaucoup d'Italiens sont entre autres passés par Halifax après la Seconde Guerre mondiale pour se rendre ensuite en train à Montréal ou à Toronto.

https://genspotters.com/fr/votre-ancetre-europeen-une-visite-au-musee-canadien-de-limmigration-du-quai-21/


jeudi 23 mars 2017

Qui est Alessio Grieco ?

C'est en lisant les journaux de l'époque que nous en apprenons un peu plus sur la vie de la victime. Ce ne sont quand dans ce cas-ci que des bribes d'informations. La première difficulté réside dans l'établissement de son identité propre. S'appelle-t-il Grieco, Greco ou Greccio? Disons que les journalistes sont peu soucieux de ce «détail». Nous avons tout de même pu établir certains faits intéressants.

Tout d'abord, à l'instar de ses compagnons d'infortune, Alessio Grieco était un Napolitain. Au moment des événements il aurait 45 ans selon l'acte de sépulture inscrit au registre de la paroisse Saint-Ignace de Coteau du Lac. Nous savons aussi qu'il travaillait pour M. Poupare comme ouvrier au chantier du canal de Soulanges.





Grieco avait un frère à Montréal. Ce dernier n'y habitait plus au moment des événements. André Villani, dans sa déposition, précise qu'il est aux États-Unis depuis deux ans.


Par contre, Grieco a un beau-frère du nom de Mario Monetti, qui habite à Montréal. Celui-ci est marié à la soeur de la victime. 

La raison pour laquelle autant de compatriotes viennent témoigner, c'est pour prouver que la victime n'avait pas été impliquée dans une affaire de meurtre dans la région de Rimouski.

Ces extraits d'articles ont été tirés du journal La Patrie entre les 10 et 14 mars 1898, période de la tenue du procès.


Note: Nous n'avons pu obtenir une meilleure qualité d'image, les originaux ayant été numérisés à trop basse résolution.

dimanche 12 mars 2017

Rixe sanglante à Coteau du Lac


Le 11 décembre 1897, Le Courrier de Saint-Hyacinthe titrait Rixe sanglante. Une recherche par mot clé m'a fait découvrir cet article. On y relate qu'une bagarre a éclatée à Coteau du Lac entre Italiens et Canadiens-Français et que celle-ci s'est conclue par quelques blessés graves et la mort d'Alessio Grieco, un ouvrier travaillant à la construction du canal de Soulanges.

Mais cet article (voir extrait ci-contre) nous apprend qu'environ 150 Italiens travaillent à la construction du canal. L'article précise que ceux-ci, en colère, s'étaient mis à la recherche des coupables partout dans le village avant leur arrestation par les autorités. Il s'agit de Joseph Zotique Lalonde et de Gédéon Deguire.

L'intérêt du chercheur se trouve dans d'autres détails. On précise que Grieco avait un frère à Montréal et qu'il a été appelé pour faire transporter le corps à Montréal. On apprend aussi qu'il y a eu enquête du coroner. Ce dernier a interrogé 7 à 8 témoins dont un dénommé P. Monso, Italien.

Y aura-t-il procès? Si oui, nous en trouverons certainement la trace dans les journaux. À suivre ...


Voici l'acte de sépulture dans tel qu'inscrit aux registres de la paroisse Saint-Ignace du Coteau du Lac en date du 9 décembre. Grieco a été tué la veille, soit le 8 décembre 1897.

samedi 11 mars 2017

Les Italiens dans les journaux au tournant du XXe siècle



Certains journaux de Montréal et du Québec ont beaucoup écrit au sujet des querelles entre Italiens surtout lorsqu'il y avait des blessés ou des victimes. Les couteaux et les révolvers y sont même devenus «italiens». Les titres de ces faits divers sont éloquents. Par exemple, La Vigie le 24 janvier 1910 titrait ainsi un de ces faits-divers: «Un drame du couteau italien».


Le journal La Presse s'est d'ailleurs quelque peu acharné sur la communauté italienne au début du XXe siècle en y relatant chaque événement avec force détails. À un point tel qu'on l'a même dénoncé dans d'autres journaux. La caricature ci-dessus publiée dans Le Nationaliste, édition du 31 juillet 1910, en page 4, en est un exemple.


Le journal La Vérité a également dénoncé le comportement de La Presse à l'égard de la communauté italienne dans son édition du 6 octobre 1906, page 7 (article ci-contre).


Le journal La Presse n'est malheureusement pas encore disponible en version numérique pour cette époque.


Dans le prochain article de notre blogue, nous aborderons l'utilité de ces faits divers en généalogie.

lundi 9 janvier 2017

Rechercher un ancêtre d'origine italienne

Il s'agit d'une formations que je dispense à des groupes à la demande d'organismes de la région de Montréal s'intéressant à l'histoire et à la généalogie, dont entre autres à la SGCF en mai prochain.

Nous pensons éventuellement pouvoir l'offrir à des individus grâce à la formation à distance si la demande le justifie.

Contactez-nous pour davantage d'infos.



mercredi 21 septembre 2016

Le secret est dans la signature!

Quelques migrants d'origine italienne arrivés au tournant du XXe siècle savaient signer. Quelle chance! Cette signature permet de corroborer l'information inscrite à l'acte par le curé. Mais dans certain cas, les deux informations diffèrent. Il faut alors se rendre à l'évidence: le curé est loin d'être fiable!

Voici 4 actes de mariage tirés des registres de Notre-Dame du Mont-Carmel pour l'année 1906 illustrant ces variantes orthographiques générées par le curé.


1. Mariage de Michele Galardo et Stella Carlo. Le curé a inscrit Calardo comme patronyme du marié.



2. Mariage de Domenico Chiocchia et Maria Felicia Pistilli. Le curé a indiqué Pastini comme patronyme de l'épouse.



3. J'aime beaucoup cet exemple. Il s'agit de l'acte de mariage de Francesco Tiberio et Maria Fonte. Il est indiqué Di Berri comme patronyme dans l'acte!



4. Celui-ci aussi est intéressant. Il s'agit du mariage de Gaspare Lapenna et Giuseppina Giannetti. Le curé a plutôt inscrit Ciarnetti comme patronyme de l'épouse.



Heureusement que ce genre d'erreur ne survient pas dans tous les actes. Il a tout de même été assez facile de trouver ces quatre exemples. Conseil: dans le doute, réfléchir! La solution est souvent dans l'acte. Il suffit de le lire ... jusqu'au bout!

samedi 5 mars 2016

Francisation des noms de famille italiens

Les Italiens arrivés au Canada dans la première moitié du XIXe siècle ont dans plusieurs cas francisé leur patronyme, question de se mêler plus facilement à la population canadienne-française. Ceux-ci ont d'ailleurs pour la plupart épousé une fille du pays.

Il ne restait donc qu'un pas à faire l'assimilation complète: modifier le nom de famille. Ainsi les Giulia deviennent des Julien, les Giovannetti des Jovanite et les Ceruto des Céroute ou Séroute. Voici quelques documents pour illustrer le cas Ceruto devenu Céroute.

Mariage de Domenico Ceruto le 27 novembre 1816 à Montréal, paroisse Notre-Dame

Mariage de Priscille Céroute, fille de Domenico Ceruto, le 30 septembre 1840 à Montréal, paroisse Notre-Dame.

 Mariage de Catherine Céroute, fille de Domenico, le 8 février 1841 à Montréal, paroisse Notre-Dame.

À la sépulture d'une de ses filles le 1er octobre 1846 à Montréal, Catherine devient Marguerite Séroute.

samedi 23 janvier 2016

D'où viennent les Italiens de Montréal

D'abord, bonne année à tous!

Je déborderai légèrement du XIXe siècle car j'ai relevé les 55 mariages ayant eu lieu à la paroisse Notre-Dame-du-Mont-Carmel à Montréal en 1906, année d'ouverture de cette dernière.

Sur les 110 époux, 36 sont originaires de la province de Campobasso et 22 de Caserta. Donc environ 50% des individus sont originaires de ces deux provinces. 7 femmes se disent natives du Québec contre 2 hommes. Parmi ceux-ci, certains proviennent d'une famille d'origine italienne. Deux femmes dont le patronyme est d'origine italienne sont nées en France, mais aucun homme.

Il a été possible de retrouver l'acte de baptême de 25 des 36 époux provenant du Campobasso puisque les registres d'état civil sont disponibles pour cette province. En tout, nous avons retracé sans très grand effort 36 des 110 naissances, y compris bien sûr celles ayant eu lieu au Québec.

Quant à ceux qu'il reste à trouver, cela dépendra de leur «comune» d'origine. Les mormons ont certains de ces registres dans leur voûte. Pour d'autres, il sera possible d'écrire à la paroisse ou au centre d'archives. Pour une partie d'entre eux, il sera probablement impossible de retracer leur acte de naissance ou de baptême.

dimanche 13 décembre 2015

Paroisse Notre-Dame-du-Mont-Carmel

Notre-Dame-du-Mont-Carmel a été fondée en 1906 pour la communauté italienne de Montréal. Cette église, aujourd'hui démolie, se trouvait au centre-ville de Montréal. Voici le premier mariage à s'y être déroulé et enregistré au registre. Nous sommes bien à Montréal. L'acte est pourtant complètement rédigé en italien! Il en va de même pour les actes de baptême et de sépulture!

Mariage de Michelangelo Camarchioli et Maria Francesca Covatto le 15 janvier 1906.

dimanche 21 juin 2015

Les vagues migratoires

Les Italiens du Québec et du Canada ne sont pas tous arrivés après la Seconde Guerre mondiale. Il sont partis d'Italie par vagues, leur départ étant relié à des considérations soit politiques, soit économiques. Il est à noter que les tout premiers Italiens venaient du nord de l'Italie, puis ce sont ceux du centre qui ont quitté leur pays et au XXe siècle, ce sont les Italiens du Sud qui ont fait le voyage.

Jusqu'à la fin du 18e siècle, seulement quelques individus d'origine italienne ont laissé une trace dans les archives. Le tout premier groupe, près d'une centaine, à s'installer à Montréal au tournant du 19e siècle provient de Moltrasio, province de Côme. Ils étaient pour la plupart hôteliers comme les Del Vecchio, les Donegani et Rusconi. Puis, ce sont les Toscans, statuaires pour plusieurs, qui orneront nos églises. Les Carli, Petrucci, Da Prato et autre Rigali s'installent un peu partout au Québec et contribuent à l'enrichissement de notre patrimoine. Au tournant du 20e siècle, les migrants proviennent de diverses provinces dont le Campobasso, comme les Sauro.

Même si les dernières générations arrivées après la seconde guerre se sont plutôt intégrées à la communauté anglophone, ce n'est pas le cas des autres arrivées plus tôt au Québec. Il n'est donc pas rare dans la région métropolitaine de retrouver un italien parmi ses ancêtres, même si on est de descendance canadienne-française.

Faites-nous connaître votre branche italienne et nous la partagerons, avec votre consentement, sur ce blogue.