Michel François Angelo GIANELLI, d'hôtelier à consul général

Michel François Angelo GIANNELLI est hôtelier à Montréal dès le milieu des années 1850. Fils de Barthélémi GIANNELLI et de Marie DE FERRARIS, il est originaire de Gênes en Italie où il serait né vers 1835.

Le 24 novembre 1860 à Notre-Dame de Montréal, Angelo épouse Fanny Catherine COMPAIN, née à Londres en Angleterre, après l'obtention de la dispense des trois bans de mariage. Cette dernière est la fille de son partenaire d'affaires, Sébastien COMPAIN et de Catherine Mary HOWARD.

Extrait du registre de Notre-Dame de Montréal.

Portrait de la famille GIANNELLI vers 1864 par William Notman, photographe. 
Collection William Notman, Musée McCord de Montréal.

On le retrouve dans l'annuaire Lovell de Montréal en 1861 alors qu'il est copropriétéaire du Cosmopolitain Hotel, Place d'Armes à Montréal.

Extrait de l'annuaire Lovell de 1861.

Angelo GIANNELLI et Fanny Compain auront plusieurs enfants dont :
  • Clotilde Fanny Catherine née le en 1862, décédée le 12 février 1864 à Montréal.
  • Angelo Carlo ca 1863. Époux de Beatrice BELLATTI.
  • Alfred William Henry né le 31 octobre 1864 à Montréal, époux d'Ida GRAY.
  • Fanny Catherine née vers 1866. Décédée le 10 février 1916 à Toronto.
  • Isabella Maria Sarah ca 1868. Épouse de William H. SMITH.
  • Louis Francis le 29 septembre 1870 à Montréal, époux de Janet M. WILMOT.
  • Victor ca 1872. Époux de Caroline GRAY.
Extrait du recensement du Canada de 1871. Notez l'erreur de prénom Antonio plutôt qu'Angelo.

Angelo brasse des affaires. Il devient importateur de produits italiens. Il sera également nommé Consul d'Italie au Canada et Terre-Neuve.

Extrait de l'annuaire Lovell de Montréal de 1883

La famille immigre à Toronto au milieu des années 1880 où on les retrouve au recensement 1891. Angelo est alors importateur de vin.

Angelo GIANNELLI apparait au rôle de taxes de la Ville de Toronto en 1896. Il est importateur et âgé de 56 ans selon ce document. Il décède le 28 mai 1908 à Toronto à l'âge de 76 ans. En 1911, sa veuve, Fanny, est recensée chez son fils Alfred à Toronto.


Texte mis à jour le 24 novembre 2024.

Alesandro CICOLARI, boucher de Montréal

Alessandro Cicolari, aussi appelé Alexandre Chicolary, fils de feu Gianmaria Cicolari et de défunte Maria Angoni, a épousé Françoise Maynone le 5 septembre 1820 à Montréal. Alessandro est originaire de Bergame en Lombardie.

                                         Extrait du registre de la paroisse Notre-Dame de Montréal.

Alexandre décédra à Montréal le 16 juin 1832 à l'âge de 48 ans laissant une veuve, et au moins une fille, Lucie, et possiblement un fils, Jean-Marie, dont on n'a pas retrouvé le décès.

                     Extrait du registre de la paroisse Notre-Dame de Montréal.

Françoise Maynone épousera en secondes noces Paul Tessier le 16 février 1836 à Montréal.

                        Extrait du registre de la paroisse Notre-Dame de Montréal.


Rocco Giacomo Serafino GIRALDI, de cantinier à hôtelier de Montréal

Serafino GIRALDI naît à Florence le 12 octobre 1797. Il est le fils de Giovanni fils d'Antonio GIRALDI, et de Maddalena fille d'Antonio FERRINI. Son baptême est enregistré le lendemain au baptistère de la cathédrale Santa Maria del Fiore. La famille est toutefois originaire de la paroisse San Frediano in Cestello qui se trouve sur l'autre rive de l'Arno (Oltrarno), soit la rive gauche.


Extrait du registre du baptistère de la paroisse Santa Maria del Fiore.

Serafino est cantinier à Montréal lorsqu'il y épouse Maria Anna Grazia BOSNAS le 8 janvier 1821, paroisse Notre-Dame. Son épouse est originaire de Livourne, également en Toscane. Notez que Bernardo GIRALDI, frère de l'époux, est présent et signe comme témoins.

Extrait du registre de la paroisse Notre-Dame de Montréal.

Serafino GIRALDI est recensé en 1825 à Montréal. Le ménage compte alors 8 personnes.

Extrait du recensement de 1825 de Montréal, Canada.

En 1842, Serafino est aubergiste à Montréal.


L'année suivante, suite au décès de sa première épouse, Serafino convole en secondes noces avec Henriette SENÉCAL. ▪︎

Extrait du registre de la paroisse Notre-Dame de Montréal.

À suivre ...

Pierre BARATTI, menuisier

Pierre BARATTI, fils d'Angelo et Florence BARATTI. Il est originaire de la ville de Florence, duché de Toscane. Il serait né vers 1782, selon l'âge donné au décès. Nous avons recherché les baptêmes enregistrés au baptistère de Florence entre 1778 et 1785 et n'avons pas trouvé le sien.


Pierre BARATTI épouse Marie AIMOND à Québec le 14 février 1820. Le couple n'aura pas d'enfants.

Extrait du registre de la paroisse Notre-Dame de Québec.

Il s'éteint à l'âge de 44 ans à Québec le 4 novembre 1826. Il est inhumé deux jours plus tard dans le cimetière des picotés. ▪︎

Extrait du registre de la paroisse Notre-Dame de Québec.
      

Quand la barrière de la langue est un obstacle au plaisir de la découverte


Florence Tison écrivait dans La Presse en décembre 2013 «La généalogie est une forme d’histoire qui nous touche de près. Des généalogistes peuvent évidemment fouiller pour nous, mais nous pouvons nous réserver le plaisir de la découverte.»
http://plus.lapresse.ca/screens/4d26-bdc0-52ab5f00-995b-5a0aac1c606d|_0.html

Il est vrai que rien n'égale le plaisir de la découverte. Au Québec, nous avons cette chance de pouvoir faire le travail soi-même, en ligne ou encore en se rendant dans une société de généalogie. Toutefois, quand il est question de l'Europe, le système de l'état civil et sa tenue varie d'un pays à l'autre; et dans un même pays, il peut varier d'une période historique à une autre et même d'une région à une autre.

Un élément non négligeable de la tenue des registres est la langue dans laquelle ils sont rédigés, incluant parfois le latin pour les registres paroissiaux catholiques. Il devient alors presque impossible de faire toute la recherche soi-même. Non seulement, leur compréhension exige une certaine maîtrise de la langue, mais également celle du jargon utilisé par les officiers d'état civil.

Dans ce cas, faire affaire avec un généalogiste agréé s'avérera une solution qui fera épargner temps et argent à celui qui désire retracer ses ancêtres à l'étranger.

Lucien MARTINELLI, de Florence, sculpteur

Nous n'avons pu encore vérifier l'origine de Lucien MARTINELLI. Nous avons cherché son baptême au baptistère de Florence entre 1833 et 1839 et n'avons rien trouvé de concluant. 

Il faut préciser que Lucien MARTINELLI donne 55 ans d'âge au recensement 1881 alors qu'il révélait avoir 33 ans au recensement 1871 et 58 au recensement 1891. Il est donc possible que ce Toscan vienne d'un village de la province de Florence plutôt que de Florence même.

Lucien MARTINELLI, fils de Toussaint et de Maria FIORA, épouse Émilie Marcotte le 4 février 1862 à Sorel. Les parents de l'épouse habitent Kingston en Ontario.

Extrait du registre de la paroisse St-Pierre de Sorel.

Le couple quitte le Québec pour vivre à Kingston, quartier Sydenham, où on les retrouve au recensement 1871, 1881 et 1891. Lors de ce dernier recensement Lucien est veuf. ▪︎

Extrait du recensement du Canada de 1871.

Lien vers un 2e article à son sujet.