QUELQUES OUVRAGES À LIRE

Voici de bons ouvrages à lire au sujet de l'immigration italienne au Canada et à Montréal. Les cote sont celles de la bibliothèque de la Société généalogique canadienne-française. Toutefois, ces titres sont disponibles dans plusieurs bibliothèques.



Gli Italiani in Canada
Auteur: Vangelisti, P. Guglielmo            Cote: 945 V253gl
Nbre de page: 257
1ère édition: 1955            Dernière édition: 1955

Les Italiens au Canada
Auteur: Ramirez, Bruno            Cote: 971.004 R173c
Nbre de page: 28
1ère édition: 1989            Dernière édition: 1989
Localisation: Point rouge - Réserve

Les Premiers Italiens de Montréal: l'origine de la Petite Italie du Québec
Auteur: Ramirez, Bruno            Cote: 971.41 R173p
Nbre de page: 136
1ère édition: 1984            Dernière édition: 1984



Bruno Ramirez a également participé à l'ouvrage suivant :

Histoires d'immigration au Québec 
Rencontre de 14 communautés culturelles – écossaise, irlandaise, italienne, juive yiddishophone, polonaise, juive sépharade, grecque, portugaise, haïtienne, latino-américaine, asiatique du Sud-Est, libanaise, subsaharienne et maghrébine ... Publié aux PUQ en 2014, 276 pages.

Toscans, émigration saisonnière et colportage

L'émigration saisonnière et le colportage font partie du mode de vie de ces habitants depuis longtemps. Dès l'adolescence, les garçons sont placés soit dans des familles d'artisans sculpteurs, ou bien ils sont envoyés chez d'autres «colons». Ils sont alors appelés «garzone» c'est à dire apprenti. 


Une fois formés, les jeunes sculpteurs partent quelques mois par année soit en France (Lyon, Marseille, Toulouse), en Écosse ou ailleurs en Europe puis rentrent au pays avec de quoi faire vivre leur famille et leur communauté. De même, de jeunes ouvriers agricoles sont appelés à se rendre soit dans la région de Maremme ou bien en Corse.

L'Apennin toscan a fourni à l'Europe ainsi qu'au Nouveau Monde une multitude d'artisans quittant leur pays à pleins bateaux dans l'espoir de faire fortune. Vers le milieu du XIXe siècle, les «figurinai» ou «figuristi», mouleurs de figurines de plâtre, et les statuaires élargiront leur rayon d'activités et se rendront jusqu'en Grande-Bretagne, en Australie, en Amérique du Sud (Argentine, Brésil), mais aussi dans plusieurs villes d'Amérique du Nord (New York, Boston, Chicago, Montréal). Les ouvriers agricoles, quant à eux, sont nombreux à se rendre en Californie.

Qui sont donc ces immigrants débarqués au Québec ou dans une autre des provinces canadiennes? Nous tenterons de retracer leur histoire.