Agostino et Lino MARCHI de Sommocolonia

Village de Sommocolonia, commune de Barga.


Giovanni Agostino MARCHI, fils de Gaetano MARCHI et de Maria Anna BERTOLINI, est né le 25 janvier 1829 à Sommocolonia, commune de Barga, province de Lucca en Toscane. Il y est baptisé le lendemain de sa naissance. Quant à Lino MARCHI, il nait le 25 juin 1834 dans le même village. Il est baptisé le jour de sa naissance.



Acte de naissance de Giovanni Agostino MARCHI.
Acte de naissance de Lino MARCHI.

La famille MARCHI est recensée en 1841 à Sommocolonia. Agostino a alors 12 ans et Lino en a 6. On remarque que Gaetano le chef de famille est veuf et a huit enfants à sa charge : six garçons et deux filles.

Extrait du recensement de Sommocolonia de 1841.

Gaetano MARCHI est recensé en 1861, cette fois à Tiglio, commune de Barga, chez son fils Francesco qui s'y est installé vers 1854 avec sa famille. Le plus jeune des fils de Gaetano, Michele y est également recensé.

Les frères MARCHI ont quitté l'Italie au début des années 1860 et s'installent à Montréal. Nous n'avons pas retrouvé leur parcours migratoire pour le moment. 

Agostino MARCHI prend pour épouse Mary Ann MOORE, fille de John MOORE et de Margaret KEENAN, le 6 juin 1864, à l'église Saint-Patrick de Montréal. Il a pour témoin son frère Lino. Ce dernier quitte Montréal peu de temps après pour se rendre à Québec où il s'associe avec le statuaire Carlo PETRINI.

Extrait du registre de la paroisse Saint-Patrick de Montréal.

On retrouve Agostino MARCHI dans l'annuaire Lovell de Montréal. Agostino pratique des métiers variés. En 1864, il est figuriste dans le quartier Hochelaga. Dès 1866, il est fabriquant de chandelles. En 1872, Agostino est vendeur de fruits au marché Bonsecours. Dans l'annuaire de 1874, il est en affaires avec son frère Lino qui est de retour à Montréal.

Extrait de l'annuaire Lovell de Montréal 1864-1865.

Extrait de l'annuaire Lovell de Montréal 1872-1873.

Extrait de l'annuaire Lovell de Montréal 1874-1875.

Agostino MARCHI abandonne le commerce et achète un emplacement à Saint-Jean-Chrysostome, dans le comté de Châteauguay au Québec. En 1881, il y est recensé avec sa femme et ses six enfants: John, William, James, Elisabeth, Charlotte et Francis.

Extrait du recensement du Canada de 1881.

Décidément, Agostino MARCHI a la bougeotte. Au recensement de 1891, on retrouve la famille au complet dans le canton de Cumberland, district de Russell en Ontario.

Extrait du recensement du Canada de 1891.

Et ce n'est pas encore fini. Neuf ans plus tard, Agostino est veuf et vit avec son fils William à Trenton, Oneida County, état de New York depuis 1894, tel qu'indiqué au recensement 1900 des États-Unis. Il tient une épicerie où il travaille encore au recensement suivant en 1910.

Agostino MARCHI figure aussi au recensement de 1920 et il est toujours épicier malgré son âge vénérable de 90 ans. Il rendra son dernier souffle le 23 septembre 1923 à Trenton. ▪︎

Sources

Michele BARGONE de Capraia à Lauzon

Michele BARGONE, marin, fils de Stefano BARGONE et de Croninia MEDICI, est né à l'ile de Capraia vers 1830. Il s'établit à Lauzon au Québec en 1876 où son frère Ambrosio habite depuis plusieurs années.

Le premier document que nous avons retracé au sujet de Michele BARGONE est son acte de mariage du 21 décembre 1856 à Capraia, paroisse San Nicola Vescovo, avec Maria GALETTINI, fille de Nicolo GALETTINI et de Maria Felice GALETTINI. Le père de Michele, Stefano BARGONE, signe l'acte.

Acte de mariage de Michele BARGONE.

Au moins trois enfants sont issus du couple. D'abord Emilia née le 13 septembre 1857 à Capraia et a été baptisée le lendemain. Son parrain a été Stefano BARGONE, maire (sindaco) de Capraia, et sa marraine Angela BARGONE. Emilia épousera Thomas BERNIER à Lauzon au Québec le 6 novembre 1877. Le baptême d'Emilia a été demandé par son grand-père maternel, Nicolo GALLETTINI, en l'absence du père de la baptisée.

Acte de baptême d'Emilia BARGONE, fille de Michele.

Ensuite, Giuseppa est née le 28 juillet 1859 à Capraia et a été baptisée le même jour. Son parrain a été Luigi GALANTI, secrétaire de la commune, et sa marraine Assunta PAOLETTI. Le baptême d'Emilia a été demandé par son grand-père paternel, Stefano BARGONE, en l'absence du père de la baptisée.

Acte de baptême de Giuseppa BARGONE, fille de Michele.

Enfin, Stefano Vittorio est né le 21 octobre 1861 à Capraia et a été baptisé le lendemain. Son parrain a été Giuseppe AGOSTINI, commerçant, et sa marraine Agostina SUSSONE, née GALETTINI. Le baptême d'Emilia a été demandé par son grand-père paternel, Stefano BARGONE, en l'absence du père du baptisé.

Acte de baptême de Stefano Vittorio BARGONE, fille de Michele.

Émigration


La famille de Michele BARGONE s'embarque à Liverpool à bord du S\S Texas (navire de la Dominion Line) le 1er septembre 1876 et arrive à Québec le 10 septembre suivant.

Liste de passager du S/S Texas au départ de Liverpool le 1er septembre 1876.

La famille de Michele BARGONE se rendait vraisemblablement à Lauzon où Ambrosio, le frère de Michele, habitait déjà depuis quelques années. Dans l'extrait suivant du manifeste du Texas on y indique St Joseph Point Levis comme étant leur résidence.

Extrait de la liste de passagers du Texas.

Emilie BARGONE semble être la seule des trois enfants de Michele à avoir un destin. À Lauzon, le 6 novembre 1877, elle épouse Thomas BERNIER, fils de Thoma BERNIER et Illedegarde VIEN. Emilie et son père Michele signent au bas de l'acte.

Extrait du registre de la paroisse Saint-Joseph-de-la-Pointe-Lévy de Lauzon.

Michel BARGONE a habité tout le reste de sa vie à Lauzon au Québec où il est décédé le 2 janvier 1903. Quant à Maria GALLATTINI, elle s'éteindra le 28 avril 1916 à l'Hospice Saint-Joseph de la Délivrance à Lévis. ▪︎

Extrait du registre de la paroisse Saint-Joseph-de-la Pointe-Levy de Lauzon.

Extrait du registre de la paroisse Notre-Dame-de-la-Victoire de Lévis.


Sources

Norway Heritage : base de données de navires et leurs voyages, dont le S\S Texas

Storia di Capraia : site sur l'histoire de Capraia par Robert Moresco historien.

Généalogie Québec : registres paroissiaux d'état civil du Québec. (abonnement requis)

BAC LAC : recherche dans les recensements du Canada 


Davino LUISI figuriste et statuaire de Coreglia

Davino LUISI, fils de Giovanni LUISI et de Giovanna PIERROTTI, est né vers 1832 à Coreglia Antelminelli, en Toscane. Il s'installe à Montréal, au Québec, vers 1861.

Il n'est pas toujours simple de retracer nos ancêtres dans les bases de données car l'orthographe des noms n'est pas stable. C'est le cas pour ce migrant. Tant son prénom que son patronyme ont subi plusieurs mutations. Par exemple, à Coreglia, son lieu d'origine, on trouve des familles LUISI. Toutefois, pour retrouver le mariage de ce migrant au Québec, c'est plutôt ALOVIGI qu'il faut taper. Ensuite, il faudra aussi le chercher sous ALLOYSIE, ALLOUISI, ALLUISÉ, LUIGI, LOUIS voire même LALOUISIE. Quant au prénom, il passera de Davino à David. Ouf!

À Montréal, le 11 novembre 1861, Davino ALOVIGI (sic), figuriste, convole en justes noces avec Zélie GOUGEON, fille de Prudent et Henriette DENIS. Zélie est la soeur de Philomène qui épousera, en 1865 à Montréal, Aurélio GIANNOTTI, dont il a déjà été question dans ce blogue. À noter que 17 enfants sont issus du mariage de Davino et Zélie, dont au moins 7 se marieront.


En 1871, la jeune famille est recensée à Montréal avec les parents de Zélie. Heureusement que cette dernière a un prénom plutôt rare, ce qui a facilité la recherche dans ce cas-ci. Sinon, il fallait faire preuve d'imagination pour penser chercher LALOUISIE.

Extrait du recensement 1871 du Canada.

David LUISI a même réussi à confondre l'annuaire Lovell comme dans l'exemple ci-dessous où le patronyme et le prénom ont été inversés. Il n'en demeure pas moins que le migrant est passé de ALOVIGI à son mariage à LOUIS vers la fin des années 1870. L'intérêt de l'annuaire, c'est qu'il nous permet de connaitre l'emplacement de l'atelier du migrant, soit au 33, rue Bonsecours (ancienne numérotation) près de la rue Notre-Dame.

Annuaire Lovell de Montréal 1878-1879

Mais pourquoi faire simple. Dans les années 1890, lorsqu'il annonce dans l'Italo-Canadese, journal destiné à la communauté italienne du Canada ou encore dans le journal Le Prix courant, il utilise comme patronyme ALLUISI.

Publicité publiée dans le journal Italo-Canadese de Montréal en 1894.

Publicité publiée dans Le Prix courant en 1891.

Il ne faut pas se décourager. Malgré ces mutations nominatives, on a pu retracer David LUISI dans les archives. Pour la petite histoire, il s'éteint le 14 juin 1908 à Montréal. Il habitait alors au 293 de la rue Rivard. Ses funérailles ont eu lieu à l'église Saint-Jean-Baptiste.

Sources :

BAnQ numérique : journaux et annuaires
BAC LAC : recensements du Canada
Généalogie Québec : actes paroissiaux d'état civil numérisés (abonnement requis)

Pietro SANTI figuriste natif de Tiglio

Pietro SANTI, fils de Luigi SANTI et de Candida PELLEGRINI, est né le 28 janvier 1835 et a été baptisé le 30 à la paroisse San Giusto de Tiglio, commune de Barga en Toscane.


Acte de baptême de Pietro SANTI.

Le 3 février 1868, Pietro SANTI épouse Flavie MONTMINY, veuve de Narcisse COUTURE, à la paroisse Saint-Sauveur de Québec. Le couple n'aura pour enfants que ceux issus du premier mariage de Flavie, Alfred et Hedwige.

Acte de mariage de Pietro SANTI, paroisse St-Sauveur de Québec.

Il est intéressant de noter que la fille de Flavie MONTMINY, Hedwidge COUTURE, épouse Alexandre CARLI, fils ainé de Thomas CARLI dont nous avons déjà parlé, le 12 juillet 1880 à Montréal.

Acte de mariage d'Alexandre CARLI et Hedwidge COUTURE le 12 juillet 1880 à Montréal.

En 1881, Pietro SANCTI (sic) est recensé à Montréal avec son épouse Flavie. Alfred COUTURE habite le même immeuble. Il est veuf et est recensé avec son fils William 4 ans, petit-fils de Flavie.

Pietro Santi au recensement 1881 à Montréal, ligne 3.

Extrait de l'image précédente du recensement 1881.

En 1897, SANTI fait parvenir au gouvernement une pétition en vue d'obtenir la citoyenneté canadienne. Ce document indique entre autre qu'il est statuaire et qu'il habite au Canada depuis quarante ans, ce qui voudrait dire qu'il est arrivé au Québec vers 1857.

Extrait du dossier de naturalisation de Pietro SANTI.

Pietro SANTI s'éteint à Montréal le 25 mars 1916 à l'âge de 81 ans, quelques mois après son épouse.


Sources:
  • Généalogie Québec : base de données LAFRANCE (abonnement requis)
  • Barga Genealogy Research Group : registres de la paroisse San Giusto de Tiglio (abonnement requis)
  • Bibliothèque et Archives Canada : Enregistrement de la citoyenneté, Cour de Circuit de Montréal

Tommaso CARLI statuaire natif de Coreglia


Tommaso CARLI,
 figuriste et statuaire, né le 23 septembre 1838* à Coreglia Antelminelli, province de Lucca en Toscane. Il est le fils de Frediano et de Violante BERNINI. Thomas, comme il se fait appeler au Québec, est recensé à Coreglia en 1864 avec ses parents et ses frères et soeurs. Il a pourtant quitté l'Italie depuis environ 7 ans. 




Ce document est un recensement mis à jour par la paroisse à mesure que la famille s'agrandit. On y trouve des renseignements fort intéressant pour tout généalogiste ou historien de famille, soit les dates de naissance, de décès et même les mariages, et ce, sur un seul et unique document.

Extrait du recensement de 1864. Source : Collection du Barga Genealogy Research Group.

Thomas CARLI, à l'instar de plusieurs figuristes et statuaires originaires de la province de Lucca, s'est embarqué à Livourne. Il a 18 ans lorsqu'il quitte son pays. Il fait la traversée à bord du Meridian à destination de New York où il arrive le 9 juin 1856. Son père Frediano est avec lui. Ce dernier décèdera à Coreglia le 17 novembre 1871.

Liste du Meridian, 9 juin 1856. Source : New York, Passenger Lists, 1820-1957.

Extrait de la page du manifeste du Meridian de 1856.

Un peu plus de quatre ans après son arrivée, Thomas CARLI épouse Mathilde PICHETTE le 26 novembre 1860 à Montréal. Un compatriote, dont on n'a pas encore réussi à lire le nom, lui sert de témoin. À noter que l'époux signe son nom en français: Thomas CHARLES. Le couple a eu plusieurs enfants, soit Alexandre, Edmond, Ferdinand, Charles, Marie-Louise, Albina, Berta et Leonilda. 

Extrait du registre paroissial de Notre-Dame de Montréal.
    
CARLI a d'abord son atelier rue St-Laurent à Montréal en 1859. Il s'installera ensuite rue St-Dominique puis sur la rue Wolfe. Enfin, il s'installe rue Notre-Dame.

Annuaire Lovell de Montréal de 1859-1860.

Le 1er mai 1878, Thomas CARLI est naturalisé et devient citoyen canadien. 

Enregistrement de la citoyenneté de Thomas Carli.

En 1886, Thomas CARLI rentre d'un séjour en Italie à bord du Bourgogne en passant à nouveau par New York. Le métier déclaré est bien celui de statuaire.

Extrait du manifeste du navire le Bourgogne.

À au moins deux reprises, en 1889 et en 1891, son atelier de la rue Notre-Dame a subi de lourds dommages suite à un incendie. Le premier des deux est d'origine criminelle. Un employé trop porté sur l'alcool mis à pied par Carli a voulu se venger.

L'événement, édition du 22 février 1889.

Mathilde PICHETTE décède le 27 mars 1902 à Montréal. Le 26 novembre suivant, Thomas CARLI épouse en secondes noces Annie PRENDERGAST à la cathédrale Saint-Jacques-le-Majeur de Montréal. Cette seconde union sera de courte durée puisque Thomas CARLI décède à son tour le 26 avril 1906 à Montréal à l'âge de 68 ans.


S. 375 - «L'Honorable Marchand». Thomas Carli. Musée de la Province de Québec. BAnQ.

Deux de ses oeuvres sculptées font partie de la collection du musée national de Beaux-Arts du Québec.
Un christ en croix se trouve dans le répertoire du patrimoine culturel du Québec.

Carolo LUCIGNANI dit Charles LUSIGNAN

Carolo LUCIGNANI, fils de Matteo (fils de Cristoforo) et de Domenica (fille de Pasquino) PIERONI, est né et a été baptisé le 31 mars 1730 à la paroisse San Giusto du bourg de Tiglio, commune de Barga, province de Lucca, en Toscane. Il décède à Montréal le 18 mai 1825.

Extrait du registre de la paroisse San Giusto de Tiglio.

Selon une notice biographique publiée dans un ouvrage intitulé La Bibliothèque canadienne, Carolo aurait quitté son village montagnard en 1741 pour se rendre à Rome chez un oncle où il demeure durant une année. En 1742, il part pour la France en passant par le Piedmont. Il arrive à Paris en 1743 où il sera en apprentissage chez un artiste plusieurs années. Il aurait ensuite parcourut une grande partie des provinces de France fort probablement à ventre des statuettes de plâtre. En 1748, peu après le décès de sa mère, il rentre à Rome chez son oncle. Il repassera à nouveau en France en 1751. 

Carolo LUCIGNANI, connu en France puis au Québec sous le nom de Charles LUSIGNAN, s'embarque pour le Canada en 1756 ou en 1757. À son arrivée à Québec, désordre et famine l'attendait. Des années plus tard, il confiait que la traversée avait été longue et difficile et que la moitié de l'équipage était mort faute d'eau et de vivres. Le navire avait dû rebrousser chemin et passer par le détroit de Belle Isle après avoir rencontré des navires anglais. Toujours selon la notice, il a été recruté comme volontaire par l'armée française et s'est retrouvé à Carillon la veille de la fameuse bataille.

Carolo LUCIGNANI a épousé Josette ARRIVÉ, fille de Jacques et de Marie Anne LAFORCE, le 4 avril 1758 à Boucherville au Québec. Selon l'acte de mariage, l'époux est le fils de feu Mathieu LUCIGNANI et de Marie Anne MADALENI. Le nom de sa mère diffère de celui cité dans son acte de baptême. Mais il n'existe aucun couple Lucignani-Madaleni à Tiglio à l'époque de la naissance de Carolo. À noter aussi qu'un compatriote lui a servi de témoin. Il s'agit de Filippe LUCHESI dont nous avons déjà parlé dans ce blog. 

Extrait du registre de la paroisse Sainte-Famille de Boucherville.

Un seul enfant est né de cette union, à notre connaissance, et est décédé en bas âge. La première épouse de LUCIGNANI est décédée le 25 février 1788 à Montréal et a été inhumée le lendemain.

À Québec le 4 mars 1789, Carolo LUCIGNANI épouse en secondes noces Madeleine PÉPIN LAFORCE, fille d'Hippolyte et de Marie Madeleine CORBIN. Sept enfants sont issus de ce couple dont certains assureront sa descendance.

Acte du second mariage de Carlo LUCIGNANI, extrait du registre de Notre-Dame de Québec.

Le garzone, colporteur et vendeur de statuettes de plâtre, qu'était le jeune LUCIGNANI losqu'il vivait à Paris a su grandement améliorer son sort de ce côté de l'Atlantique. Après la prise de Québec par les Anglais, il est retourné à Paris pour y négocier les billets d'ordonnance pour les Canadiens, autant de promesses de remboursement pour les dépenses que ceux-ci avaient encourues en nourrissant ou en hébergeant des soldats. De retour au Québec, il est devenu négociant. Il a bien mené ses affaires si bien qu'à la fin de sa vie, il avait amassé une petite fortune.

Quelque temps avant sa mort, LUCIGNANI affirmait avoir 106 ans. Eh non, Carolo LUCIGNANI n'était pas centenaire lorsqu'il est mort, mais il a tout de même atteint l'âge vénérable de 95 ans, ce qui est tout de même fort honorable.


Sources:

BAnQ numérique : La Bibliothèque canadienne édition d'octobre 1825, pages 30-32.

Généalogie Québec : base de données LAFRANCE. (abonnement requis).

Barga Genealogy Research Group : registre paroissial numérisé de San Giusto de Tiglio. (abonnement requis)