Paroisse Notre-Dame-du-Mont-Carmel

La paroisse Notre-Dame-du-Mont-Carmel a été fondée en 1905 pour la communauté italienne de Montréal. 

Cette église, aujourd'hui démolie, se trouvait au centre-ville de Montréal rue Dorchester Est (aujourd'hui René-Lévesque) près de Saint-Timothée. 


Églises de Montréal, [Vers 189-]-1947, BAnQ Vieux-Montréal,
Fonds La Presse, (06M,P833,S3,D364), Photographe non identifié.


Ce n'est pas sans douleur que s'ouvre la paroisse Notre-Dame-du-Mont-Carmel à Montréal en 1905. Celle-ci couvre le territoire suivant : à l'est, d'une ligne qui passe par le centre de la rue De Lorimier, du fleuve Saint-Laurent jusqu'à la rue Mont-Royal, se rendant jusqu'à la rue Redpath. À l'ouest, d'une ligne qui part du Parc du Mont-Royal et qui passe par le centre de la rue Redpath, de la Montagne, McCord et qui continue jusqu'au fleuve Saint-Laurent. Au sud, du fleuve.

Ce décret d'érection canonique fut inscrit dans la Gazette officielle en date du 2 décembre 1905. Le premier curé de la paroisse fut le révérend père Caramelo, de la compagnie de Jésus.

Les premiers marguilliers élus furent :

Carlo-Onorato Catelli, Beniamino Adducchio, Antonio Berardo, Antonio Galardo, Antonio Montesano, Antonio Molinari, Francesco Mainelli et Nicola Caporicci.

Toutefois, la paroisse n'a pas d'église. Les paroissiens se servent de la chapelle de l'Institut Nazareth. Le curé quant à lui réside au Collège Sainte-Marie.

Voici le premier mariage à s'y être déroulé et enregistré au registre. Nous sommes bien à Montréal. L'acte est pourtant rédigé entièrement en italien! Il en va de même pour les actes de baptême et de sépulture!


Mariage de Michelangelo Camarchioli et Maria Francesca Covatto le 15 janvier 1906.







Quai 21 / Pier 21

Voici une texte fort intéressant au sujet de l'immigration italienne au Canada. Le quai 21 du port d'Halifax fut l'une des portes d'entrée au Canada pour cette communauté. Il était possible ensuite pour ces immigrants de poursuivre leur route vers Montréal en train. D'autres sont demeurés sur place.

http://www.quai21.ca/sites/default/files/uploads/files/fr/75years/FR_research_italians.pdf
L'immigration italienne au Quai 21, par Carrie-Ann Smith

Pazzi de Grotte di Castro, province de Viterbe

(Article mis à jour le 30 juillet 2023)

Flavio Pazzi fait le voyage entre son village natal, Grotte di Castro, et Montréal dès 1903 avant de s'installer définitivement dans la métropole de la province de Québec en 1910 avec son épouse Maria Paci et ses enfants.

Au recensement du Canada de 1911, la famille compte le chef Flavio, 47 ans, Maria, 43 ans, Francesca, 16 ans, Francesco, 12 ans, Giuseppe, 4 ans, et Ovidio, 3 ans.

        Extrait du recensement du Canada de 1911, la famille est dénombrée à Montréal.

Le couple Pazzi / Paci s'est marié à Grotte di Castro le 3 août 1890. Voici leur acte de mariage retrouvé dans les archives de l'état civil de cette commune.

Acte de mariage tiré de l'état civil de la commune de Grotte di Castro de l'année 1890.


Flavio Pazzi déclarera la naissance de son fils Francesco né le 19 octobre 1900 à Grotte di Castro. Francesco est recensé à Montréal avec ses parents en 1911.

Acte de naissance tiré de l'état civil de la commune de Grotte di Castro de l'année 1900.


Le 9 juin 1903, Maria Paci donnera naissance à une fille, nommée Flavia Maria America, en l'absence de son mari. Celui-ci est parti en Amérique depuis un mois selon la déclaration de la sage femme. On ne retrouve pas cette enfant au recensement 1911 à Montréal. Elle est probablement décédée avant cette date.


Acte de naissance tiré de l'état civil de la commune de Grotte di Castro de l'année 1903.






Écrire et transmettre l'histoire familiale - un devoir!

L'histoire familiale récente nous est habituellement transmise oralement par nos proches. Tant que ces derniers sont vivants, nous pouvons retourner les voir et poser des questions à ce sujet. Mais un jour, ils disparaissent. Nous n'arrivons plus à nous souvenir précisément des renseignements et des histoires transmises. Et voilà un morceau de l'histoire familiale qui s'est perdue à jamais. Combien de fois entendons-nous « J'aurais dû ... ».

Il est important d'écrire cette histoire familiale unique ou encore de l'enregistrer afin d'en avoir une trace tangible et de pouvoir la transmettre aux générations futures. Plus le temps passe et moins il restera de gens pour la raconter.

Si vous n'avez pas le temps de le faire, il est possible de s'adresser à des généalogistes ou auteurs qui le font pour vous. Pour vos enfants et vos petits-enfants!


Anagrafe della popolazione

Cette série comprend les registres d'état civil (registri anagrafici) par famille. On pourrait également parler de dossiers de famille (fogli di famiglia). On y trouve par foyer nucléaire des informations telles que les lieux et dates de naissance des individus, leur adresse, le lien avec les autres personnes, à la façon d'un recensement. À la différence de celui-ci, dans le dossier de famille, les informations sont mises à jour à mesure que des événements arrivent.

Pour faciliter la recherche, vous passez par l'index alphabétique qui vous réfère au numéro du foyer. Ce numéro se trouve en haut de la page du registre.

Ne vous fiez pas à l'année du dossier sur Antenati. Voyez cette année-là comme étant la date la plus antérieure que vous retrouverez. L'exemple ci-dessous provient du dossier indiquant 1865 comme année. Aucun des membres de la famille que nous présentons n'était encore né cette année-là.

Voici la famille Tonghini, un couple avec 4 enfants. Les époux sont nés dans les années 1880, mariés en 1912 et leurs enfants nés jusqu'en 1919. Fait très intéressant pour un généalogiste, le nom des parents de chaque individu est indiqué. La mention 1921 dans la case la plus à droite indique que ces personnes ont été également recensées cette année-là.

Voici ce qu'on apprend au sujet du chef de famille : Angelo Tonghini est le fils de Romeo Tonghini et de Caterina Segalini. Il est né le 6 avril 1881 à Pessina Cremonese, commune de la province de Cremona. Il a épousé Olga Pastorini le 3 octobre 1912 à Cremona. Angelo est décédé le 16 septembre 1920 à Roccabianca [possiblement province de Parme].

Il laisse donc dans le deuil une veuve et 4 jeunes enfants.


Ces dossiers sont consultables au bureau de l'Anagrafe de chaque commune d'Italie. Il faut se rendre sur place. Toutefois sur Antenati, les provinces de Cremona et de Potenza ont rendu ces documents disponibles en ligne. Espérons que d'autres provinces suivront!

Retrouver ses ancêtres d'origine italienne

Tous les Italiens ne sont pas arrivés au même moment au Canada. Bien que certains y ont immigré dès la fin du 18e siècle, la première vague arrive au tournant du 20e siècle.

Les registres conservés aux archives d'état de chaque province d'Italie y sont conservés depuis le début de la tenue de l'état civil jusqu'en 1866. Certains centres d'archives ont toutefois des registres qui peuvent aller jusqu'à la 1ère guerre mondiale et au-delà.

Les plus chanceux remonteront 4 à 5 générations en Italie grâce aux registres d'états civils numérisés. D'autre devront d'abord contacter la commune, en italien, pour avoir les informations manquantes afin de poursuivre la recherche dans les registres en ligne.

Pour remonter plus loin dans le temps, c'est-à-dire avant 1800, il faudra se rendre à l'église paroissiale de la commune pour consulter les registres. C'est ce qui a été fait pour la famille Da Prato dont on a remonté la généalogie jusqu'en 1602. N'oubliez pas qu'en 1800 vous aurez plusieurs ancêtres à rechercher. Ils ne viennent peut-être pas tous de la même commune. Donc, plusieurs églises et presbytères à visiter.

Un généalogiste d'expérience peut faire ce genre de travail. Toutefois les coûts pour une recherche à l'étranger peuvent être élevés, et ce même en faisant attention aux dépenses. Par contre, si vous pensez le faire vous-mêmes, préparez-vous : les congés fériés, les horaires qui varient d'un centre d'archives à l'autre, le nombre de documents que vous pouvez consulter par jour, etc.

À vous de juger!

Les DONEGANI, saltimbanques et hommes d'affaires

Giovanni Donegani né vers 1750, quitte sa ville natale Moltrasio, province de Côme, avec son épouse Maria Teresa Galla et leurs enfants John, Daniel, Joseph et Therèse, ainsi que son frère Francesco Antonio Donegani époux de Teresa Peverelli.


Wikimedia Commons Source : Collezione cartes postales Albertomos, 1940.
       

À la fin du 18e siècle, quelques acrobates originaire de Côme quittent pour New York. Donegani s'installera ensuite à Montréal où une de leur fille, Thérèse, épousera son cousin germain, Joseph Donegani, le 25 septembre 1797. Et un fils, Jean (Giovanni), épouse Catherine Piet le 16 juin 1800, également à Montréal.

Donegani et un compatriote, Del Vecchio, arrivent à Montréal en avril 1788 où ils se produisent à l'hôtel Malo. Ils se déplacent ensuite à Québec et poursuivent leur tournée américaine jusqu'en 1791/92. Leur compagnie était constituée d'acrobates et de funambules ainsi que de bouffons, de dresseurs d'animaux et de souffleurs de verre.

Le fils de Joseph et Thérèse, Jean-Antoine Donegani, né à Montréal en 1798, a très bien réussi en affaires. Il s'est entre autre associé à Giuseppe-Massimiliano Bonacina. Il a épousé, en 1830, Rosalie-Louise-Geneviève Plamondon, fille de Louis Plamondon, avocat. Donegani siège aussi à titre de conseiller municipal à Montréal de 1833 à 1835 et de 1840 à 1843. John Donegani a acquis plusieurs propriétés sur l'île de Montréal et fut même propriétaire de la seigneurie de Foucault, près de la frontière américaine. Il décède le 6 juillet 1868 à Montréal.

John Donegani fait l'objet d'un article dans le prestigieux Dictionnaire biographique du Canada, article que vous pouvez consulter ici.

Le magasin-entrepôt de John Donegani se trouvait à l'emplacement de l'édifice situé au 461 rue St-Sulpice à Montréal, tout près de la place d'Armes. Vous trouverez des informations au sujet de ce bâtiment en consultant cette page▪︎

Les soldats italiens du régiment suisse de MEURON

En 1813, le régiment suisse de Meuron est envoyé au Canada par les Britanniques pour surveiller toute tentative d'invasion sur le territoire du Bas-Canada par les Américains. 

Le régiment a d'ailleurs fait une intrusion au États-Unis et s'est battu à Plattsburgh en 1814, dans le but de repousser les troupes américaines un peu plus au sud.

Durant les années qui précèdent son envoi en Amérique du Nord, le régiment recrute des soldats de plusieurs pays d'Europe. Les soldats originaires d'Italie y sont assez nombreux et viennent en grande partie du nord de l'Italie. À la fin de la guerre, les troupes reçoivent leur congé. Même si la plupart des hommes rentrent en Europe, quelques-uns sont demeurés au Bas-Canada après le conflit, se sont mariés et certains ont fait souche. Ceux-ci constituent un des groupes les plus nombreux de migrants originaires d'Italie arrivés au Bas-Canada entre la fin du 18e et le milieu du 19e siècle.

Pour les descendants désireux de retracer l'origine de leur ancêtre militaire, il est possible de consulter les contrôles régimentaires et les listes de paie indexés des soldats du régiment suisse de Meuron sur certaines plateformes généalogiques. Il est même possible d'en consulter les images. De plus, Maurice Vallée, il y a quelques années, a publié un ouvrage présentant les renseignements au sujet de chaque soldat qu'il a retrouvés lors de sa recherche dans les archives du régiment. Une liste des soldats est aussi disponible sur sa page web.

Un des premiers historiens à s'intéresser à l'histoire des Italiens est le père Vangelisti. Son ouvrage intitulé « Gli italiani in Canada » est une oeuvre incontournable lorsqu'on veut connaitre l'histoire de leur migration au Canada. Son auteur y présente entre autre une liste de soldats du régiment de Meuron. Celle-ci est loin d'être exhaustive. Nous la retranscrivons ici. Veuillez noter que nous ne connaissons ni sa démarche ni ses sources. 


Un soldat marié sera marqué d'une * à mesure que nous aurons vérifié l'information. Les noms en caractères gras sont ceux des soldats retrouvés dans les contrôles régimentaires et paraissant dans l'ouvrage publié par Maurice Vallée sur ce régiment. Les soldat en rouge ne sont probablement pas nés en Italie.


AMIDANO, Francesco*                  ARCHETTO, Antonio*                  ARENA, Cristoforo

BARBINO, Vincenzo            BARENGO, Angelo                        BASSI, Antonio*

BELLI, Giovanni    BENASSIO, Domenico*                BERTOLI, Giuseppe

BIFERO, Antonio    BOERIO, Zenone                          BONEGANI, Martino

BUZZI, Nicola                                  CARESSA, Carlo                          CARLI, Marcello ou Marco

CARNICELLI (CARNEILLI), Giuseppe*      CASA, Giovacchino                       CASAGRANDE, Giovani*

CASSIANO, Domenico                    CHIOSI, Giovanni                         COLLA, Giacomo

COLOMBO, Carlo                          CORRENTE, Bernardo                   COSTA, Giovanni

COSTA, Stefano                               DE BIASE, Simone                        FERRARO, Antonio

FONTANA, Vincenzo                      FORTI, Antonio*                            FRANCHINI, Giovanni

GALARDO, Giuseppe                      GAMBA, Giovanni                        GIACOSA, Giacomo

GIANI, Giacomo                               GIANNINI, Domenico                    GIUNTA, Giovanni

GRAMMATICA, Gaetano             GRAZIANI, Antonio             INNAMORATI, Giovanni

LOCATELLO, Francesco                 LUPARI, Giov. Battista                    MARAZZA, Nicola

MARCHETTI, Giovanni                  MARENGO, Domenico*             MARINO, Giovanni

MARTINELLI, Giovanni                 MASI, Ermanno             MAZZINI, Giovanni

MESSIANI, Gaspare                      MINOTTO, Lorenzo             MONTANARI, Paolo*

MONTORZI, Paolo                          MORELLO (MORETTO), Diego                  MORONI, Pasquale

MORRONI, Luigi                             NEGRI, Pietro             OGGI, Giovanni

PACINI, Antonio                             PALACHIO, Matteo*             PELLEGRINI, Giovanni Bta*

PELLEGRINI, Giuseppe                  PEPE, Francesco                            PERINI, Iacopo

PERRETTA, Felice                           PERROTTI, Antonio             PEZZINI, Antonio

PINO, Francesco                               PIOTTA, Giuseppe                           POLI, Luigi

PRATOLONGO, Paolo                     RAFFA, Giuseppe                            RAFFAELLI, Pietro

RAGGIANO, Vincenzo*                  RATTO, Pietro Giambattista*         RITONDO, Luigi

RIVA, Giovanni                                ROCCHI, Antonio                            ROLLO, Giuseppe   

ROSSI (ROUSSI), Antonio*           ROSSI, Luigi                                   SABELLO, Vincenzo*

SANTORO, Giovanni                     SAPPELLI, Domenico                   SARRAGLIO, Domenico

SASSI, Antonio                                 SASSI, Carlo                                    SASSO, Francesco

SERRI (SORRI), Giorgio               SIGNORINI, Pasquale*                 SILVESTRI, Giovanni

SISMONDO, Giov. Battista           SORELLE, Giuseppe             TENAGLIO, Pietro*

VERDI, Giov. Battista*




Sources
  • Feuilles d'appel et Listes de paie de la milice canadienne et de l'armée britannique, Canada, 1795 à 1850. (Ancestry, nécessite un abonnement)
  • Liste des soldats et officiers du régiment de Meuron venus défendre le Bas-Canada en 1813. (site de Maurice Vallée)

Article mis à jour le 10 août 2025.

Soldats italiens du régiment suisse de WATTEVILLE!


Voici une liste de soldats italiens du
régiment mercenaire suisse de Watteville, envoyés au Canada par les Britanniques pour surveiller toute tentative d'invasion sur le territoire du Haut-Canada par les Américains.

 
Parmi ces soldats, quelques-uns sont demeurés au Bas-Canada après le conflit et ont fait souche. 


Un soldat marié sera marqué d'une * à mesure que nous aurons vérifié l'information. Les noms en caractères gras sont ceux des soldats retrouvés dans les contrôles régimentaires. Ceux en bleu sont des soldats du régiment de Meuron. Cette liste provient de l'ouvrage de Vangelisti intitulé « Gli Italiani in Canada ». 

ALBERTI, Angelo
ALBERTI, Francesco*
ALBERTI, Luigi*
ALEGRI, Giacomo
ALIBERTI, Giovanni Battista
ANGELINI, Basilio
ANGELLINI, Benedetto
BARBIERI, Francesco
BARTOLINI, Giovanni
BARTOLOTTI, Giovanni
BARTOLOTTI, Pietro
BASSO, Giuseppe
BELLINA, Domenico
BERTOLI, Giuseppe
BIANCHI, Giovanni
BIANCHINI, Luigi
BIAZZA, Antonio
BONACOSTI, Luigi*
BOSCO, Giuseppe
BOSSI, Carlo
BOTTAI, Antonio
BRUCHESI, Domenico*
BRUSCHETTI, Giovanni
CALANDRO, Pietro
CALZOLARI, Gaspare
CALZOLARI, Giovanni Battista*
CAPPELLI, Giuseppe
CATARELLI, Gregorio
CAVALLO, Gaspare
CIGNOTTI, Martino
COLOMBANI, Antonio
DANELLO, Daniele
DARDI, Michele
DELLACQUA, Antonio
DICENTA, Francesco
DINI, Giovanni
DONEGANI, Francesco
FANELLI, Francesco
FERRARI, Giovanni Battista
FERRARI, Pietro
FIORI, Giovanni
FONTANA, Pietro
FORNI, Pietro
FORTUNA, Antonio
FORTUNATO, Francesco
FRANZONI, Pietro
GIOVANNI, Pietro
GNUDI, Domenico
GRASSI, Antonio
GUIDI, Giovanni*
LUCCA, Pietro
LUCENTI, Girolamo
MARCUCCI, Gaetano
MARGARITELLI, Giovanni
MARIANI, Pietro
MARINELLI, Giovanni
MARTINELLI, Antonio
MARTINELLI, Pietro
MARTINOTTI, Giovanni 
MAURI, Giovanni
MEGLIA, Giovanni
MERIZZI, Antonio*
MERLO, Giovanni
MESSINI, Gaspare*
MINOLTO, Luigi
MORETTI, Antonio
MORINI, Francesco
MORO, Antonio
MORRONI, Pasquale
MUSETTI, Luigi
PANELLI, Carlo
PANNI, Giuseppe
PARAVICINI, Domenico
PARISSI, Giorgio
PASSI, Antonio
PASSIANO, Giovanni* Battista*
PASSINI, Giacomo
PASTICCELLI, Pietro
PAVONI, Giuseppe
PELLEGRINI, Giovanni*
PERFETTI, Giuseppe
PERINI, Giuseppe
PIAZZA, Antonio
PIEROTTI, Giovanni
PIERRETTI, Carlo
PIGANI, Giovanni
PISANI, Giuseppe
PUCCINI, Giovanni
RICCI, Antonino
RINALDI, Antonio
RIVOLLI, Giovanni
ROSSETTI, Pietro
ROSSI, Carlo
ROSSI (ROSE), Giovanni
SACCO, Giovanni
SANSONI, Paolo
SCALICI (SCALIER?), Silvestro
SCARDI, Francesco
SIMONETTI, Giovanni
SPADARO, Giuseppe
TESTA, Giuseppe
VILLA, Paolo
ZACCO, Giovanni

Ajouts à la liste:

CHALOPINO, Santo*

GRAVINA, Giuseppe*












Alberto DINI, un personnage bien particulier (3e partie)

Extrait du Journal La Patrie du 17 janvier 1914.




La situation maritale d'Alberto Dini ne semble pas indisposer le clergé. Il faut dire que Dini aidait énormément les membres de la jeune communauté italienne de Montréal ainsi que leur famille restée en Italie. Dini opérait un bureau de placement et faisait l'envoi d'argent aux familles en Italie. D'ailleurs, lorsque son fils Humberto se marie, la profession d'Alberto indiquée à l'acte est celle de banquier!



Extrait de l'annuaire Lovell de Montréal 1898-1899.
      
Lorsque vient le temps de fonder une première paroisse catholique italienne à Montréal, Dini y participe activement. À la fin du XIXe siècle, les Italiens de Montréal allaient à la messe, rue Ste-Catherine, à la chapelle Nazareth des Soeurs Grises. En 1898, ne payant pas la petite allocation demandée par les Soeurs, la communauté se retrouve sans chapelle pendant quelques semaines. Le nouvel Archevêque de Montréal, Paul Bruchési leur suggère d'utiliser un commerce de la rue St-Laurent pour lieu de culte. La communauté fut insultée par ce mandement. Alberto Dini prendra la plume et écrira à Monseigneur Bruchési pour lui demander de se rétracter. Et il le fit. Les Italiens ont pu retourner entendre la messe à la chapelle Nazareth.

En 1901, un premier comité pour la demande d'une paroisse italienne voit le jour. Ses membres sont :
  • Biagio Cavalieri
  • Tommaso Carli
  • Alberto Dini
  • Giovanni Rosati
  • R. Dalceggio
  • Da Paolo
  • Carlo Catelli
  • Antonio Berardi
  • Antonio Bassi
  • Winintainer
  • L. Sechini 
  • Père Leonardo Mazziotta

À mesure que le projet avance, certains quitteront le comité, d'autres s'y joindront. Quelques années plus tard, la paroisse Notre-Dame-du-Mont-Carmel sera fondée.


Alberto Dini décède à Montréal le 16 janvier 1914. Il est inhumé le 20 dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges. On le dit entrepreneur et "époux" de Malvina Larose.

Alberto DINI, un personnage bien particulier (2e partie)

Quatre mois après son mariage, Maria Teresa Fortunata FAZZI donne naissance à Giuseppe Eliseo le 10 octobre 1872 à Cune, commune de Borgo a Mozzano, Toscane.

De son côté, Alberto DINI serait arrivé au Canada vers 1874. C'est ce qu'il déclarera lors de sa naturalisation en 1894, mais on y reviendra. Et comme nous l'avons vu précédemment, en 1878, il est installé rue Saint-Laurent à Montréal.

En 1879, Alberto est déménagé au 252 rue Lagauchetière à Montréal avec son frère Francesco, statuaire. Ils sont enregistrés sous le nom de Denis.

Classification par rue, annuaire Lovell de Montréal 1879-1880.


Alberto est bien installé à Montréal. Il y fait la rencontre d'une jeune canadienne-française, Malvina CROISEAU dit Larose, avec qui il aura plusieurs enfants, nés entre 1878 et 1899. Puisqu'Alberto est marié en Italie, il ne peut épouser cette dame avec qui il vivra en concubinage jusqu'à sa mort en 1914.


Les enfants du couple Dini - Larose


1. Marie Petronilla 1878-1880                                                7. Amédée 1892-1917

2. Marie Emilie Petronilla 1881-1962                                    8. Albert 1894-1922
    épouse de Philippe Edouard Télésphore Gaudry

3. Humberto 1883-1931                                                         9. Pietro Leo Alphonse 1895-1940
    époux de Rose Gervais
    époux d'Emma Sanssoucy

4. Joseph Vincent Victor 1885-1934                                    10. Jean Albert 1896-1958
    époux de Marie Flore Alma Gaudry                                      époux de Lucienne Allard

5. Marie Clementina Phoebe Malvina 1888-1888                11. Maria Jeanne 1898-1985
                                                                                                    épouse d'Aurèle Geoffrion

6. Marie Evelina 1890-1966                                                 12. Joseph Humbert 1899-1899
    épouse de Charles Molinari



À la paroisse St-Jacques-le-Mineur de Montréal le 8 août 1881, le frère d'Alberto, Francesco DINI épouse Orize Béland. Celle-ci se fera plutôt appeler Oresta. Le couple habitera à Sault-Sainte-Marie. Pasquale Filippi a servi de père à l'époux. Il est à présumer qu'Alberto vivant en concubinage ne pouvait pas servir de père à son frère alors que ce rôle aurait dû lui revenir puisqu'il est l'aîné de la famille.

Acte de mariage de Francesco Dini à la paroisse St-Jacques-le-Mineur de Montréal.




Alberto DINI, un personnage bien particulier (1re partie)


Alberto DINI
naît dans le hameau de Cune, commune de Borgo a Mozzano, province de Lucca en Toscane, le 21 avril 1850. Il est le fils de Clemente, fils de feu Jacopo Dini, et de Maria Barsanti.





Registre de la paroisse San Bartolomeo Apostolo de Cune. © Gregorio Fazzi.

On retrouve la famille Dini au recensement paroissial à Cune de 1864. Alberto est l'aîné de la famille.

Extrait du recensement de la paroisse de San Bartolomeo Apostolo de Cune. © Gregorio Fazzi.

Alberto épouse Maria Teresa Fortunata Fazzi à Borgo a Mozzano le 23 juin 1872.

Le 22 juillet 1872, un certain Alberto Dini âgé de 22 ans figure sur la liste de passagers du Spain arrivé ce jour-là à New York. Il est seul mais d'autres Italiens font le voyage sur le même navire.

Extrait de la liste de passager du Spain.

Alberto Dini fera plusieurs aller-retours entre l'Amérique du Nord et l'Italie. Il est toutefois étrange qu'il quitte sa nouvelle épouse si rapidement après le mariage.

En 1878, il est installé au 277 rue St-Laurent à Montréal et vend des biens de luxe.

Extrait de l'annuaire Lovell de Montréal.