Jacob JULIA , alias Jean Jacques JULIEN

Jacob JULIA, journalier originaire de Florence, fils majeur de Francesco Julia et de Giuseppa Franceso, épouse Catherine Guérin, fille de Michel Guérin et de Catherine Hupé, le 18 novembre 1818 à Montréal.


Extrait du registre de Notre-Dame de Montréal.

Le couple aura au moins huit enfants, dont le dernier retracé jusqu'à maintenant à Mascouche, paroisse d'origine de Catherine Guérin.
    • Jean (~-1819)
    • Jacques (1820 - )
    • Emelie Catherine (1821 - 1822)
    • Louis (1822 - )
    • Joseph (1824 - 1825)
    • Jacques Julien (1826 - 1828)
    • Suzanne (1828 - 1830)
    • Antoine (1831 - )

Après la naissance du dernier enfant, nous n'avons plus aucune trace de la famille. Un certain Jean Julien décède à Montréal en juillet 1832 à l'âge de 47 ans, sans aucune autre précision. Est-ce le migrant?

Les vagues migratoires

Les Italiens du Québec et du Canada ne sont pas tous arrivés après la Seconde Guerre mondiale. Il sont partis d'Italie par vagues, leur départ étant relié à des considérations soit politiques, soit économiques. Il est à noter que les tout premiers Italiens venaient du nord de l'Italie, puis ce sont ceux du centre qui ont quitté leur pays et au XXe siècle, ce sont les Italiens du Sud qui ont fait le voyage.

Jusqu'à la fin du 18e siècle, seulement quelques individus d'origine italienne ont laissé une trace dans les archives. Le tout premier groupe, près d'une centaine, à s'installer à Montréal au tournant du 19e siècle provient de Moltrasio, province de Côme. Ils étaient pour la plupart hôteliers comme les Del Vecchio, les Donegani et Rusconi. Puis, ce sont les Toscans, statuaires pour plusieurs, qui orneront nos églises. Les Carli, Petrucci, Da Prato et autre Rigali s'installent un peu partout au Québec et contribuent à l'enrichissement de notre patrimoine. Au tournant du 20e siècle, les migrants proviennent de diverses provinces dont le Campobasso, comme les Sauro.

Même si les dernières générations arrivées après la seconde guerre se sont plutôt intégrées à la communauté anglophone, ce n'est pas le cas des autres arrivées plus tôt au Québec. Il n'est donc pas rare dans la région métropolitaine de retrouver un italien parmi ses ancêtres, même si on est de descendance canadienne-française.

Faites-nous connaître votre branche italienne et nous la partagerons, avec votre consentement, sur ce blogue.